A l’origine du coronavirus en France
Renaud Saint-Cricq
Nicoby
Glénat
2021
Album cartonné de 114 pages au format 20,5×26,5 cm.
31 janvier 2020, un airbus, venant de Wuhan en Chine, se pose à Istres, avec 193 civils fuyant une nouvelle épidémie respiratoire, particulièrement sévère. Militaires, médecins et ministre de la santé sont mobilisés pour ce retour. 14 personnes de l’escadron Esterel encadrent ce retour.
En chine le nombre de contaminations explose et celui des morts devient inquiétant.
11 février, Mr Gossart, de l’escadron de l’Oise présente les signes d’une forte grippe.
Le 12 février, Mr Vapoteaux, professeur est en arrêt pour syndrome grippal.
15 février, un touriste chinois meurt en France alors qu’il y a déjà plus de 60 000 personnes contaminées dans les pays asiatiques.
Dès janvier pourtant, des centaines de milliers d’habitant de Wuhan se rendaient à l’étranger à l’occasion du nouvel an chinois.
Au ministère de la santé, tous ont en mémoire les 90 millions de doses de vaccin contre le H1N1 qui se sont avérés inutiles! Le mot d’ordre est donc pas de dramatisation.
Le 17 février Mr Gossart est hospitalisé, le 19 il est est mis dans le coma et intubé alors que le nombre de morts en Chine commence à devenir sérieux!
Le 20 février, Mr Vapoteaux est amené aux urgences pour détresse respiratoire. Les tests Covid ne font toutefois pas encore partie des protocoles.
Le 25, il fait une embolie pulmonaire et est dirigé vers un hôpital parisien dans un état critique mais ne survit pas. Santé Publique France collecte les premiers cas autochtones et c’est le branle-bas de combat pour savoir comment ils ont été contaminés.
Pendant ce temps le nouveau ministre de la santé, Olivier Véran précise qu’il n’y a pas lieu d’interdire la Fashion Week ou les matchs de football.
A l’hôpital de Compiègne ou est hospitalisé Mr Gossart, c’est la panique parmi les soignants. Les journalistes s’emparent des cas et font le forcing pour obtenir des informations.
Salon de l’agriculture, élections municipales auront lieu malgré les signes alarmants.
Le 26, les cas contacts sont testés, hospitalisés et isolés. Le 27, le Président de la République se rend à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et continue à serrer les mains des nombreux soignants et officiels. Et le manque de masques commence à émerger.
Le ministère mobilise ses troupes pour remonter au patient zéro mais est débordé quant aux consignes claires à adopter. Les premiers hôpitaux accueillant les cas contacts de Mrs Gossart et Vapoteaux commencent à être débordés. Les morts en Chine dépassent déjà les milliers.
Le 28 février, 57 cas en France sont répertoriés dont 2 morts, concentrés sur 2-3 départements seulement mais le ministre de la santé affirme que le masque ne protège pas et donc ne sert à rien!
Le 29, l’Oise décide d’interdire les rassemblements alors qu’il y a 240 soignants en quarantaine.
Santé Publique France poursuit son enquête pour remonter au patient zéro, elle trouve plusieurs cas contacts antérieurs à Mrs Gossart et Vapoteaux.
Le 2 mars, un énorme cluster éclate à Mulhouse suite à un rassemblement évangélique avec 2 000 pèlerins qui se sont depuis dispersés.
Une centaine de tests son réalisés au lycée Jean Monnet à Crépy en Valois de Mr Vapoteaux pour identifier le patient zéro.
Le 5 mars, ascension médiatique du Pr Raoult lors d’une réception à l’Elysée. Le 7 mars les établissements de l’Oise et du Haut-Rhin ferment.
Le 12 mars, le maintien des municipales se pose mais les crèches, écoles, collèges, lycées, universités sont fermés. 3 jours plus tard c’est au tour des restaurants, bars. Le 16 mars, 5423 cas dont 127 morts! C’est le début du confinement.
Le suspect le plus probable pour l’origine de cette contamination en France serait un tour opérateur chinois qui visite Italie, Autriche et France en 8 jours courant janvier, voire décembre. On ne saura jamais.
Mais pourquoi identifier ce patient zéro à tout prix? Pour le désigner à la vindicte populaire? Vaste question…
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